lundi 10 mai 2010

Au moment où je n'ai rien compris, j'ai su que j'étais au paradis.



Les rideaux ne cachent pas la nuit dehors. Elle rentre et se mélange à ta lumière. La pâleur de ton corps. L'espace vibre et le lecteur CD miteux crache la musique.
Mégots, plan griffonné sur un bout de papier et bouteille de rosé.
Rien ne sera plus beau à mes yeux maintenant.
Je te le dis, quand tu dormais, je t'ai admirée en secret.
Je t'aime.


dimanche 18 avril 2010




Pleurer dans ton cou. Anatoles. Mon amour.

vendredi 12 mars 2010

mercredi 3 février 2010

On s'envolera sur de la Pop New-Wave.



Des milliards de photons lui caressaient l'épiderme.
Et des papillons volaient sous le mien.
Le rayon de soleil. Sur son grain de beauté, en dessous de sa poitrine. Une faille dans la réalité. Une fin du monde.
Le Soleil s'écrasait sur Terre.

jeudi 7 janvier 2010

Voile de chair goût menthe. Dans 11 minutes, la basse est écrasante.



Ça sera glauque. Et tu rayonneras au milieu de ce merdier.
Ja, ja, ich liebe dich. Gebrun, Gebrun, ja. Hypnotized, you got me, yes. Threnody.
Je te vois, dans toutes les langues et dans toutes les musiques.
11 minutes et tes cheveux dansent. Tes pommettes sont transpercées par les rayons lasers.
La machine à mousse se met en marche et, déchiré, je prédis déjà la fin mon amour.
Je te caresserais les lèvres en embrassant les petites bulles de mousse qui seront venues se déposées sur tes joues moites.
Après je rentrerais chez moi.
Je me rappelle, j'ai caché tes larmes sous mes doigts.



lundi 28 décembre 2009

Je veux jouir en apesanteur.



On ne ferait que voler et se frôler.
Ça serait cool. Le soleil nous brûlerait.
Gravité absente. Je te pousserais et tu partirais à des années lumières.
Entre les étoiles et le vide.
L'attraction des corps et des sentiments existe.
C'est pourquoi, même après t'avoir rejetée, on se retrouvera. Toujours.
L'espace se rappellera à nous. Et on se fracassera l'un contre l'autre.
Le pire c'est que je me serais laisser faire mal. Comme si j'étais amoureux.

J'ai peur d'avoir trop planer.
Plus haut, je le suis.



vendredi 27 novembre 2009

Cette scène, je ne l'ai pas vue en couleurs. Juste en niveaux de gris. L'image tremblait un peu, c'était beau.


Tu tournes sur toi-même devant ce Mur et ses graffitis.

Silizium monte de volume le long de tes traits. Ça se voit dans tes yeux, floués par les bouteilles.
Rosé, rouge vif sur tes lèvres. Un peu sur tes joues.
Je regarde en haut, ciel de l'Est. A côté des mots aux lettres barbares, tu repasses en rouge. Et tu me souris comme si tu avais écris une connerie. Pour que je n'oublie jamais.
Nous partons et je me réveille.
Sur ce Mur gris, mon prénom suivi de ton surnom.
Entourés par un cœur fait au rouge à lèvres.